Oui rien d’autre qu’un écran de fumée qui permets aux financiers de se partager les derniers reliquats de leurs folies passées et les sommes colossales prélevées sur les citoyens du monde entier au détriment d’investissement qui auraient permis de sortir de la spirale infernale du capitalisme sans trop de heurt. Leurs malhonnêtetés, à ces financiers, aux gouvernements complices et aux médias complaisants, nous allons tous la payer au prix fort, très fort.
la « reprise »… Rien d’autre qu’un écran de fumée et une manipulation médiatique… Voici pourquoi:
1) L’explosion du chômage US signe la fin de la consommation de masse:
officiellement le taux de chômage est à 9,4%, mais comme le montre le tableau, les chiffres officiels sont très au-dessous de la réalité. Parce qu’ils ne prennent pas en compte les travailleurs à temps partiel cherchant un emploi à plein temps… ni les travailleurs qui ont cessé de chercher du travail, même s’ils sont encore au chômage, ni la quantité toujours plus grande de ceux qui ont carrément sombrer en dehors du système social.
Rajoutées aux statistiques « officielles », ces données font grimper le taux de chômage américain à près de 16% — ça fait froid dans le dos.
Et ce n’est pas terminer, cela pourrait aller à quasiment le nombre d’emplois perdus durant la Grande Dépression des années 30. Le krach actuel est déjà plus important, en termes de dollars, que tout ce que les États-Unis ont perdu en 1974 qui avait détruit 1% des emplois US. Au prorata de la crise actuelle cela donne un total de 13,2 millions d’américains au chômage.
Les emplois disparu dans les années 30 ont eu un effet « facteur multiplicateur » qui a transformé un krach boursier en dépression d’une décennie. Les pertes d’emploi actuelles feront de même, et ce, dans une économie mondialisée. L’onde de choc va parcourir toute la planète.
Avec environ 650 000 emplois détruits durant les premiers mois de l’année… les Etats-Unis pourraient supprimer jusqu’à 7,8 millions de postes rien qu’en 2009.
Des retraités forcés de se remettre au travail… des employés d’âge mûr se bousculant aux portes des salons de l’emploi étudiant… des étudiants qui prolongent leurs études pour ne pas avoir à entrer sur un marché du travail complètement bouché… Ce ne sont pas des gens qui vont se remettre à acheter de sitôt.
En d’autres termes, ça fait 13 millions de personnes qui ne consomme que le strict minimum vital… 13 millions de personnes qui n’achètent plus de voitures, d’ordinateurs, d’écrans plats, de produits d’importations à forte valeur ajouté comme ceux provenant d’Europe.
Les Américains ont même recommencé à épargner à des niveaux record, ce qui n’est pas vraiment dans leur nature.
Le taux d’épargne est passé de moins de 1% en 2001 à plus de 5% aujourd’hui. L’an dernier, ils ont mis de côté 45,5 milliards de dollars. Cette somme est la plus importante depuis qu’on a commencé à suivre les taux d’épargne américains… en 1959 !
Et cette course à l’épargne induit l’arrêt de l’économie mondiale de la consommation.
2) L’arrêt de mort de l’économie mondiale de consommation.
Depuis trente ans les États-Unis sont passés du statut de plus grand producteur au monde… à celui de plus grand consommateur au monde. 70% du PIB américain dépend des achats de consommation. Sans acheteur, pas de reprise.
Contrairement à ce qui s’est passé durant les récentes baisses mineures ou même les dernières corrections majeures, les Américains, très pragmatique, sont revenu au fait que la responsabilité financière et personnelle est aussi irréversible que la loi de la gravité. Et qu’aucun bureaucrate, aucun renflouage, aucun politicien d’aucun parti ne peut inverser ce principe. Donc une reprise « conventionnelle » et un retour à la normale sont absolument et entièrement impossible dans un futur proche. Certainement pas en 2009… pas en 2010… ni même en 2011.
Ce changement d’état, ce choc psychologique est essentiel pour comprendre ce qui nous attend. Pourquoi? Parce que le monde entier compte sur les consommateurs américains pour relancer la machine économique. La France y compris. Les États-Unis sont le cinquième client de la France… et le premier de l’Union européenne !
Mais il n’y a aucune chance de voir les États-Unis faire redémarrer l’économie mondiale… et à plus forte raison l’économie française.
Actuellement, la dette américaine privée frôle les 2 500 milliards de dollars. Et l’on voit déjà le changement massif des habitudes de consommation des américains au quotidien qui est en train de se produire si l’on regarde de plus près:
- Les panneaux « à vendre » ou « à louer » se multiplient dans les immeubles de bureaux et les magasins…
- Le troc fait un retour en force ; les sites d’enchères et de bonnes affaires attirent de plus en plus de monde.
- Les produits de luxe sont « out » (vous imaginez un peu ce que cela peut faire à l’économie française, qui dépend en grande partie de ses exportations de haute couture, parfum et autres produits raffinés…).
- l’économie et l’épargne sont de nouveau à la mode.
- pour la première fois de l’histoire, la Chine vend plus de voitures que les États-Unis.
- Les avions ont du mal à remplir les places en première ou en classe business. Sans parler de la chute de 20% du fret aérien…
- les transporteurs par rail ou route sont en chute libre.
- les ventes au détail totales des États-Unis sont revenues à des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis 2005. C’est un peu comme si toutes les boutiques ouvertes ces trois dernières années aux États-Unis étaient fermées du jour au lendemain.
Et si comme tout cela ne suffisait pas, un deuxième raz-de-marée financier est sur le point d’arriver… Il va finir de faire sombrer les dépenses de consommation et les rêves d’une reprise basée sur la consommation.
Dommage que l’on entende pas beaucoup les politiciens et/ou les médias sur ce sujet. C’est vrai qu’il vaut mieux continuer à protéger les intérêts et privilèges d’une classe qui depuis maintenant trop longtemps prend les hommes pour des variantes économiques ajustables à l’aune du profit à court terme aux détriments de nos santés, notre éducation, notre environnement.
3) La crise des subprime à côté de ce qui nous pend au nez n’est rien d’autre qu’une tempête dans un verre d’eau.
Comme vous le savez : c’est le défaut de paiement sur des prêts hypothécaires à risque, également appelés subprime, qui a déclenché l’effondrement économique entamé à l’automne 2008.
Mais ce que vous ne savez peut-être pas c’est qu’une deuxième vague tout aussi toxique se prépare… avec une nouvelle salve de réajustements de taux… des sommes tout aussi importantes… et des conséquences potentielles tout aussi dévastatrices… voire plus. Constater par vous-même avec le graphique.
Vous pouvez voir que le réajustement de taux de prêts subprime s’est produit au milieu de 2008, avec toutes les conséquences qui ont suivies: dépréciations bancaires et milliers de milliards de dollars de pertes boursières.
Une deuxième vague de prêts immobiliers toxiques, les « prêts à taux variable (ARM) » ou prêts « Alt-A » verra le sommet de ses réajustements au plus tôt en 2011.
Ces prêts sont tout aussi toxiques. Il s’agit de prêts sophistiqués dont ont profité les Américains moyens pour l’achat de maisons qui deux ans plus tard ne valent plus guère qu’une fraction de leur prix de vente. Et tout comme les prêts subprime, ces contrats comportent eux aussi un risque de réajustement de taux : les remboursements mensuels déjà élevés pourraient alors doubler, alors même que l’économie s’enfonce dans la plus grande récession depuis la Grande Dépression.
Des millions de consommateurs déjà paralysés par l’impact des subprimes, verront ce qui restent de leurs finances s’écrouler… Les épargnes de millions de personnes, multipliés par 5 depuis 2001, seront englouties… et l’impact sur la consommation sera une fois de plus « multiplié ».
Le Krach des subprimes en 2008 à été puissant mais est arrivé sur une économie survitaminé, une consommation en constante augmentation, un taux de chômage assez faible mondialement. Celui qui se prépare, tout aussi puissant, arrive sur économie laminée, une consommation en berne et un taux de chômage mondiale en explosion. Ces effets seront donc en tous points beaucoup plus destructeurs et les conséquences sur les sociétés civiles incalculables, financièrement bien sur, mais est-ce le plus grave? Et humainement. Rappelons que la crise des années trente a permis l’arrivée au pouvoir des pires dictateurs meurtriers que la terre ait jamais vu.
4) L’effondrement total du billet vert américain
Toutes les bulles en sont à leur point de rupture. C’est ce qui s’est produit pour l’immobilier et le krach boursier est sur le point d’arriver au dollar US.
La dette américaine frôle déjà les 11 000 milliards de dollars. 8 500 milliards ont déjà été mobilisés pour les renflouements. 3 600 milliards de dollars de nouvelles dépenses sont déjà engagés. En tout il y en a pour plus de 150% de l’intégralité du PIB annuel des États-Unis !
D’où provient cet argent ? Il est emprunté à d’autres… ou créé « à partir de rien » en faisant tourner la planche à billets. Et la Fed (réserve fédérale des USA) ne s’en prive pas.
Mathématiquement plus il y a de monnaie en circulation, plus la valeur individuelle de chaque billet et de chaque pièce diminue, d’où augmentation de l’inflation. Et au rythme où la masse monétaire mondiale augmente actuellement, ce ne sera pas les 2% qu’on veut nous faire gober, pas 5%… pas même les 14% connus dans les années 70… mais des taux semblable à ceux de l’Argentine en 2003, (41% d’inflation)… au Zimbabwe en 2008 (100000% d’inflation)… à la République de Weimar dans les années 30 ( 1 dollar = 4 200 000 000 000 de marks ).
Pour les États-Unis, il y a une raison claire et évidente à créer de l’inflation : c’est un moyen d’échapper à ses dettes.Et face à cet effondrement du billet vert toutes les devises perdraient de leur valeur ce qui entrainerait une hausse fulgurante des prix mondiaux. L’hyperinflation se répandrait au reste de la planète comme une traînée de poudre.
En conclusion:
Ce qui est dommage et assez cynique c’est que l’avertissement de la crise de 2008 aurait pu permettre un changement profond de nos sociétés. Elles étaient encore suffisamment riche et suffisamment éduquées pour ne pas céder aux paniques et à engager un tournant historique. Mais plutôt que de se réjouir pour l’avenir de la terre et celui de nos enfants devant la voie qui s’ouvrait devant nous, nous sommes restés dans l’attente d’une hypothétique reprise, d’un statut-quo ne nécessitant aucun changement de nos habitudes. Alors que dire de plus, l’effondrement est annoncé et nous sommes tous à plus ou moins grande échelle, responsable. Il ne reste qu’à espérer que nous serons ne pas céder aux sirènes du repli sur soi, de la montée inéluctable des nationalismes en tous genres, aux chants trompeurs des religieux, etc, etc…
Effectivement la « reprise » semble être une manipulation médiatique et un écran de fumée. Mais est-ce que la ou plutôt les crises qui nous touchent et qui nous sont annoncées ne sont finalement pas traitées de la même façon ?
Et pourquoi ne pas céder aux sirènes du repli sur soi, je vous invite à redécouvrir notre culture, et par exemple les contes de sirènes http://www.culture-bretagne.net/contes-de-sirenes/
Oui c’est un mauvais jeu de mots je le reconnais
La Chine progresse grâce à une main d’oeuvre ultra compétitive mais ca ne va pas durer car qui dit croissance dit hausse des salaires … ou guerre civile !
@ Mutuelle : » la chine va bientot prendre la place des USA »
Je ne pense pas du tout. Les dictats des USA vont rester bien longtemps, non seulement parcequ’ils restent la super puissance qu’ils ont toujours été depuis l’argent versé après les guerres mondiales. Et la Chine a tellement de problème devant elle que même si elle a une forte croissance va vite s’effondrer. Tout les ouvriers chinois sont en train de demander une hausse des salaires.. le principe même de l’activité économique chinoise est basé sur la valeur de leur monnaie nettement inférieure et à leur main d’œuvre pas chère qui encouragent une délocalisation et une exportation intense..
Lorsque le salaire moyen chinois augmentera tout basculera pour eux .. il n’y aura plus de raison d’aller en chine d’autre pays seront (et sont déjà) bien moins chers..
Quand je pense que les bourses du monde sont à l’écoute de ce pays en quasi faillite… nous marchons sur la tête ! La Chine va très bientôt prendre la place des USA, c’est inévitable.
La bourse mondiale est en train de s’ effondre comme prévu.
comme DIEU m’ a toujours permis de comprendre, la fin des temps commence toujours par une grave crise économique mondiale et boursière sans précédent.
A l’ époque, je guettais cet évènement pour pouvoir annoncer enfin le temps fixé par DIEU pour juger le monde.
Si la crise continue à s’ aggraver comme prévue, vous pouvez dire qu’ on est sans aucun doute dans la période de sept ans de tribulation ( voir les autres articles traités sur le sujet ).
La crise économique va de pair avec les autres évènements à venir : tremblements de terre généralisés, éruptions volcaniques en série, chute de météorites provoquant l’ obscurcissement de l’ atmosphère dans le monde entier, créant la panique générale avant l’ arrivée de notre Seigneur Jésus dans les airs pour enlever ses Elus au ciel.
ça sent la fin …
http://letempsdelafin.blogs.fr/
Le chômage serait aussi en baisse en France mais, comme l’a dit Chouchou à ses ministres (source « Canard Enchaîné », « ne vous réjouissez pas, c’est dû aux radiations ». Les radiations massives, on connait. Il a ajouté que la rentrée serait méchante, avec une terrible inflation du chômage. Va falloir que la « Maison de l’Emploi » fasse une crise de flémingite pour enregistrer les petits nouveaux et consacre du temps à radier en masse.
Non. Il n’y aura pas de changement profond dans les méthodes financières. On pouvait s’en douter après les résultats du G 20, où ils n’ont pas même trouvé un maquillage… Avec insolence, les banques ont recommencé à faire joujou avec l’argent « virtualisé ». Merci au contribuable d’avoir prêté (sous le nom d’ « État »), tant de millions. Les bonus seront versés (pudiquement « provisionnés », c’est-à-dire, mis de côté dans les comptes des banques, de façon à être versés sans que cela se voit, quand on veut). Si le gouvernement français n’est pas content, on déménage à Londres : Euronext vient de le faire, où on peut faire ce que l’on veut, en matière de finances.
Donc, Chouchou ne va pas les contrarier. Pour les prêts aux particuliers ou aux petites entreprises, c’est maintenant « va te faire voir », dans nos banques, devenues arrogantes et qui nous font payer des agios et frais de dingue.
Attendez qu’on se refasse une santé financière, les minets. Je n’attends que cela pour vous faire danser et m’apporter le champagne à domicile (ils l’ont fait, pas triste, non ? Ils recommenceront).