Episode 2 de « tu reprendras bien un p’tit verre de rosé pamp’mouss ». Pour ceux qui ne comprendraient pas tout il faut lire la première partie en cliquant sur Pamp’mouss.
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J’ouvre un œil. Aucune idée de l’heure, ni du jour qu’il est. C’est traitre le rosé pamp’mouss. J’ai l’esprit en mode modem 56k. Les images devant mes yeux s’affichent ligne par ligne et les souvenirs de l’apéro m’arrivent par petits paquets sur fond sonore du « tuuuttuttuuuuututututtuuuuuut », typique des connexions au net à ses débuts, qui me martèle les synapses.
Je revois Carlos et Jean Phil nous annoncer leur prochain mariage. Caroline qui en passant dans mon champ de vision me provoque une érection. Les deux cousines à Gérard, dont l’une au vu de ce que l’autre lui tient dans la main serait plutôt son cousin avec un bon bonnet C. Gérard s’attaquant au roulage d’un 10 feuilles plus chargé que l’haleine d’un politicien véreux. Dd est out. Jean-Pierre, lui est allongé sous l’un des cubis de rosé pamp’mouss. Sylvie complètement déphasé par l’acool et le témesta, vampe le porte manteau de l’entrée tout en lui promettant qu’elle sera une épouse fidèle et fertile. Yves a décollé pour une autre dimension. Sardine a le pento qui lui coule sur le visage, le transformant en tête de nœud lubrifié, ce qui donne des idées à Jean Phil qui le regarde en frétillant du cul.
« tuuuttuttuuuuututututtuuuuuut », encore un petit effort. Voilà ça y est presque. J’ai les images complète. C’est encore un peu flou et il y a un léger problème de synchro du son. « tuuuttuttuuuuutuuuu», c’est bon. Tout me revient…
J’étais en train de discuter avec un type qu’il me semblait vaguement connaître. Nous parlions de la sacem, et je lui faisais croire qu’elle avait été créée par un certain Théophyle Aristide Sassaime (lire Théophyle Aristide Sassaime ou la contre-histoire des droits d’auteurs), histoire de me foutre de sa gueule qui ne me revenait pas. A deux pas de là, deux gus à l’allure fade qui avaient du entrer ici car ils avaient vu de la lumière, ce qui leur arrivaient rarement, tout excités, ils échangeaient leurs bons plans boursiers. Se félicitaient que grâce à la crise, ils s’engraissaient. Le plus intelligent des deux sans doute, émettait quelques doutes sur la moralité de tout ça et avait quand même un petit remord. C’est vrai quoi ! A chaque fois qu’une charrette de licenciement était annoncer, cela augmentait ses dividendes certes, mais, ces soir là, il était obligé de prendre une double camomille pour arriver à s’endormir.
Bon moi vous me connaissez et si ce n’est pas le cas, tant mieux pour vous, déjà à jeun je ne suis pas toujours bien fin, mais avec 2g de rosé pamp’mouss dans les veines et deux ou trois joints en court-circuit dans les neurones, je deviens rapidement irritable sur certains sujets.
J’ écartais donc mon interlocuteur et remontait mes manches en vu d’une distribution expresse de bourre-pifs, de coup de boule exploseur d’arcades et de coups de latte remonteur de testicules. J’en attrapais un par une oreille et l’autre par le col de sa chemise empesées. « espèces de raclure de fond de chiottes avariée !» Criais-je. « vomissure de grabataire syphilitique ! « Déjection de gastro entérite de bouffeur d’hamburger ! » Continuais-je, tout en leur balançant de grandes baffes décrocheuse de mâchoires. Alors que j’étais parti pour un délire épileptique de diarrhées verbales et de démolissage stroboscopique, Renée, la belle belle-mère de Gérard se planta devant moi. Elle ouvrit le mouchoir qui lui servait de chemisier pour laisser jaillir une paire d’airbag digne d’un film de Russ Meyer. Elle m’attrapa par la nuque et y enfoui mon visage. Toute ma colère tomba d’un coup. Par contre dans mon slip, s’éleva une raideur qui tentait d’en sortir pour voir ce qui se passait dehors. Elle m’entraîna jusqu’à la salle de bain et entreprit de finir de me calmer en me laissant jouer avec ses tétons, pour commencer, puis en ne s’opposant pas à mon exploration linguistique des vallées humides de son mont de vénus et pour finir je me détendais complètement sous son interprétation d’un concerto pour flutiste parfaitement exécuté.
Quand je revins au salon, j’étais complètement détendu. Les deux folles des bourses s’étaient éclipsées. Carlos faisait bien un peu la gueule, mais Jean-Phil qui n’avait pas été insensible au charme bestial de la scène qui venait de se jouer, me fit un clin d’oeil pour me faire comprendre que ce n’était rien et entreprit de regonfler le moral de son futur mari et l’entraînant à la cuisine pour lui interpréter sa version du chaperon rouge et du petit pot de beurre.
La suite, la semaine prochaine… Oui mais bon, nous on aurait bien voulu savoir ce que Sandra s’était fait tatoué sur le pubis (voir première partie de cette haletante chronique). Alors c’est quoi ?.. Réponse au prochain épisode.